du 5 au 28 juillet - relâche les 8, 15, 22 juillet à 18h15
Variations politiques, poétiques, économiques et amoureuses autour de François Hollande.
« Je vais vous dire qui est mon adversaire. Mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu. Et pourtant, il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »
(F.H. discours du Bourget)
« Il y a eu Margareth Thatcher puis Tony Blair. Tony Blair c’est l’abdication du socialisme. C’est fini. Ce qui compte c’est qu’à la city ça tourne bien, que les riches s’en mettent bien les poches et qu’on ait la paix sociale. Hollande, c’est Blair après Thatcher. Ça revient au même. »
(interview de Monique Pinçon-Charlot, auteur de « la violence des riches »)
Lui, président, il a promis de combattre la finance
Lui, président, il a voulu taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 million d’euros
Lui, président, il a créé le CICE
Lui, président, il n’a pas inversé la courbe du chômage
Lui, président, il a nommé ministre Emmanuel Macron…
Le cas Hollande est tout à fait remarquable à étudier pour disséquer et interroger la politique en France depuis une quarantaine d’années.
En dépit de toutes ses promesses, il s’est inexorablement confronté au pragmatisme et au monde de la finance.
De quoi nous questionner sur le présent… et l'avenir
Le personnage est de surcroît romanesque, improbable Don Juan, pathétique ou sympathique, drôle…
Bref, un vrai personnage de théâtre